Pourquoi ce blog

Je m’appelle Yvon. Et croyez-le ou non, je suis hypersensible.

Je le suis depuis toujours, bien avant même de comprendre ce que ce mot voulait dire. Vers 8 ou 9 ans, j’ai commencé à pressentir que je ne vivais pas les choses comme les autres.

Mes émotions prenaient toute la place. Les bruits, les regards, les injustices, les atmosphères… tout m’atteignait profondément, comme si je n’avais pas de peau pour me protéger.

Pendant longtemps, j’ai cru que quelque chose n’allait pas chez moi. On me disait que j’étais « trop » : trop sensible, trop émotif, trop rêveur, trop « perché », trop compliqué, trop « marginal ».

Alors j’ai essayé de me blinder, de me conformer, de devenir « normal ». Mais à chaque fois que je me coupais de ma sensibilité, je me coupais de moi.

Cette hypersensibilité m’a suivi tout au long de ma vie, comme une compagne parfois lumineuse, parfois pesante.

Elle m’a permis d’aimer intensément, de vibrer au moindre détail, d’avoir une intuition fine, une empathie profonde.

Mais elle m’a aussi poussé à bout, épuisé, isolé. Trop de stimulations, trop de ressentis, trop de questions.

J’ai connu la fatigue émotionnelle, l’anxiété, l’impression de ne jamais vraiment trouver ma place.

Je suis même mort à cause de ça.

Et non, ce n’est pas une blague. Je vous raconterai…

Et puis un jour, j’ai compris que je n’étais pas seul. Que cette manière d’être au monde – intense, sensible, profonde – avait un nom. Mieux encore : qu’elle était partagée par des millions de personnes.

J’ai compris que l’hypersensibilité n’était pas une anomalie à corriger, mais une réalité à apprivoiser.

Alors j’ai entamé un chemin.

Un long chemin de connaissance de moi-même, de recherches, de lectures, de formations, d’explorations intérieures.

J’ai voyagé aux quatre coins du monde pour expérimenter des trucs exaltants. J’ai découvert des outils, des pratiques, des éclairages scientifiques, des méthodes ancestrales, des approches spirituelles aussi, pour mieux comprendre et surtout mieux vivre avec cette sensibilité-là.

Ce blog, L’Âme Hypersensible, est né de cette expérience.

Je l’ai créé pour redonner espoir à celles et ceux qui, comme moi, se sont sentis un jour “trop” dans un monde “pas assez”.

Pour montrer qu’il est possible de transformer ce qui semblait être un poids en une puissance.

Qu’il existe des moyens concrets – des méthodes, des routines, des pratiques de régulation émotionnelle, de l’hygiène sensorielle, de la méditation, et bien d’autres ressources – pour naviguer avec plus de douceur dans sa propre vie.

Aujourd’hui, je veux que ce blog soit un refuge, un souffle, un phare pour les hypersensibles.

Un endroit où l’on se sent compris, accueilli, et surtout guidé avec bienveillance.

Sur ce blog, vous trouverez toutes sortes d’articles.

Des articles de fond, d’abord. Très documentés. Ils vous parlent de l’hypersensibilité sous toutes ses formes, comment ça peut rendre la vie quotidienne parfois lourde à (sup)porter, mais comment on peut aussi s’en servir pour soulever des montagnes.

Et puis vous aurez aussi des histoires. Des situations qui peuvent sembler sorties d’une imagination débordante, mais qui, si vous êtes hypersensible, vous parleront. Fatalement.

Quand on vous invite à aller voir un film, et que vous y allez à reculons parce que vous savez que fatalement il y aura au moins UNE scène qui va vous mettre dans un état tel que vous y repenserez pendant des jours, voire des semaines avant de passer à autre chose…

Quand vous expliquez aux personnes qui vous entourent qu’une simple remarque ou qu’un simple geste déplacé envers quelqu’un d’autre vous hantera pendant des mois parce que vous avez assisté à la scène, et que cela vous donne à réfléchir à deux fois avant de sortir…

Quand vous ne pouvez pas vous poser dans un bar ou dans un parc pour lire ou travailler, sans prendre des écouteurs parce qu’il y aura forcément des cris ou des paroles fortes qui vous empêcheront de vous concentrer car cela prendra TOUTE votre attention…

Tout ça, c’est le quotidien des personnes hypersensibles.

C’est le mien. Le vôtre aussi peut-être. Chaque jour. Chaque semaine. Chaque mois. Chaque année depuis des années…

Si ça vous parle, restez un peu…

J’ai plein de trucs à vous raconter…

Yvon

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